Rose Gabrielle Alexandra Stuart

Nom : Stuart
Prénom : Rose Gabrielle Alexandra
Surnom : Petite Fleur

Age : 16 ans
Sexualité : Féminin
Tendance : Hétérosexuelle

Statut : Célibataire
Métier : Fille des Stuart avant tout aux yeux des gens, il lui arrive de fuguer pour chanter et aider au théatre.

Caractère : Connue pour son tempérament égal, la Petite Fleur pourrait être définissable par son surnom tant elle doit se faire violence pour élever la voix. Menant une vie sans éclaboussure, discrète mais cependant indispensable comme un rayon de soleil, elle est ignorée lorsqu’elle est là, et fait défaut quand est absente : cependant plus profonde que sa façade secrète et douce ne le laisse entrevoir, Rose est une damoiselle mystérieuse dont ne connaît pas grand-chose. Pacifique, peu encline à la violence et aux éclats de voix, la jeune fille n’est pas connue pour sa sociabilité et est loin d’être extravertie sans pour autant masquer ses émotions : difficile à cerner, sa personnalité contraste avec son apparente stabilité puisqu’elle est sans cesse changeante.
Ne se confiant que rarement, elle n’aime pas raconter ses tourments et ses émois au premier venu mais est cependant honnête et on peut lui faire confiance car même si elle ne va pas vers les autres, la damoiselle ne repousse pas les manifestations extérieures qui tendraient à demander son aide ou son conseil. Brillante oratrice, sage, elle l’est parfois trop, ne se laissant pas souvent déborder et contenant en son cœur ses sentiments les plus forts afin de rester lucide et éclairée pour ne pas faire d’erreur qui pourrait mettre ceux qui l’entourent en péril ou en mauvaise posture. Généreuse, elle n’est cependant pas gentille dans le sens ou le sort d’autrui lui est égal tant qu’elle n’est pas directement concernée : égoïste tout en pouvant faire preuve de compassion, elle est très contradictoire et beaucoup plus à l’écoute des autres qu’elle ne l’est d’elle-même.
Seule depuis toujours, Rose ne se laisse pas emprisonner dans les ténèbres qui sont son quotidien et un seul de ses sourires suffit à chasser les nuages des cœurs : cette solitude lui a donné une volonté à la puissance inégalée ainsi qu’une détermination à toute épreuve. Courageuse, d’une intelligence aigue, elle n’aime pas s’avouer vaincue et se relèvera 1001 fois si elle doit en tomber 1000. Calme, aimant la poésie et étant versée dans les arts, la damoiselle aime jouer avec et sur les mots : elle sait que son éclat intimide et fascine, mais pour elle, toutes ces notions prosaïques telle que la beauté, par exemple, sont inexistante puisqu’elle n’y a que peu porté d’attention, de sorte qu’elle porte une opinion pure de toute souillure sur le monde qui l’entoure.

Physique : Mirage de lumière parmi les Ombres dévorantes, bouton de rose au milieu d’une stérile terre de cendre et de sang, ruban de soie moiré dans la pureté ruisselante de l’eau, Rose est à la fois fille des Hommes et des Anges, alliant la force des premiers à la grâce des seconds comme le plus réussi des mélanges. Au corps élancé, porcelaine délicate comme sculptée parmi les vagues et les écumes depuis les temps immémoriaux, elle possède d’arrogantes courbes féminines au dessin pouvant paraître insensé tant il est harmonieux et régulier, se mouvant toujours avec un indescriptible amalgame de douceur altière et de grâce élégante. D’allure noble sans paraître trop fière pour autant, la jeune Demoiselle semble aussi légère et aérienne qu’un souffle d’air parcourant les prairies fleuries et une aura apaisante se dégage de tout son être comme un parfum de sécurité et de tendresse capable de réchauffer même les cœurs les plus froids.
Sa peau de nacre exhale de douces et indéfinissables effluves, tandis que ses traits respirent la jeunesse et toutes ces faveurs qui lui sont propres : au visage lisse de tout grief, ses sourcils ne se plissant que sous l’effet du soucis ou de l’inquiétude, Rose a des joues comme voilées de pétales d’azalée dont l’éventuelle pâleur ne pourrait résulter que de la peur et de la déception, de longs cils à la fauve noirceur bordant d’incroyables yeux aux iris aussi clairs que l’éclat de la Lune piquetés d’argent et dans lesquels il ne faut surtout pas s’attarder au risque de s’y perdre, peut-être même de s’y noyer.
D’une blondeur parsemée de reflets presque blancs, sa chevelure est longue, soyeuse et bruissante comme la soie, fils d’Or au lustré d’argent emprisonnant la plus vive lumière et épousant son corps comme un manteau de soie aux teintes changeantes. Les lèvres de la damoiselles sont aussi roses que le suave glacis des pétales de fleurs printanières et semblent toujours prêtes à esquisser un sourire ou bien à entonner une chanson, et ses mains fines aux ongles brillants aussi purs que l’intérieur d’un coquillage ont l’air d’avoir été façonnées pour les caresses et les démonstrations de tendresse…

Famille : Rose Gabrielle Alexandra Stuart est la fille unique de la famille Stuart. Elle a deux frères, l’un plus âgée et l’autre plus jeune qu’elle. Il faut noter également que sa petite sœur, de huit ans sa cadette, est morte à la naissance, ce qui explique sa tristesse et sa solitude, comme si cela ne c’était jamais effacé de son esprit…

Passé : 11 Septembre 1644 ;

C’est ce jour là, ou plutôt cette nuit, que la vie de la belle Rose prit naissance. Dès le départ, elle fut considérée comme une enfant bénie des Dieux ; choyée comme rarement l’étaient les enfants à cette époque, tout lui fut offert. Cadeaux, serviteurs à foisons, professeurs de théâtre, de chant, de musique… Tout pour faire de cette ravissante Demoiselle une parfaite jeune fille.
Ai-je dis ‘parfaite’ ? Bien sûr que non !
Certes, la famille Stuart était l’une des plus riches de l’époque, et l’est toujours à ce jour. Mais leur façon de voir les choses était loin d’encourager une jeune fille pleine de talents à devenir une parfaite petite demoiselle des cours ! Au contraire, au fur et à mesure que son âge avançait, on pourrait même dire qu’elle devenait une sorte de petite bohème riche.
Malicieuse, aimant s’amuser, elle était radieuse, comme un petit rayon de soleil dans la vie de ses parents et de ses frères. Mais tout était trop joyeux au goût du Seigneur, probablement, car il lui retira tout du jour au lendemain…



- Rose Gabrielle Alexandra !

La voix de son père venait de raisonner dans le hall de la demeure. Elle l’attendait, elle attendait la confirmation… Serait-elle bien ce qu’elle croyait ? Depuis près de deux mois maintenant, tout le monde était fébrile. La Comtesse attendait famille, et en ce jour, elle était partie trouver en grand secret une dame blanche pour avoir confirmation et conseils.
A présent, elle rentrait, et les nouvelles allaient probablement faire le tour de la maison à une rapidité extrême. Non pas par commérage, car ce n’était pas le genre des habitants du lieu. Mais plus par amour de cette famille. Tous voulaient savoir si une nouvelle héritière verrait le jour… Ou un héritier, pourquoi pas ? Un troisième.
Se précipitant à une vitesse effrénée, retenant maladroitement sa toute nouvelle robe de bal au-dessus de ses genoux, Rose dévala les escaliers, un sourire ravi sur ses lèvres rosées. Mais elle déchanta vite alors qu’elle s’arrêtait face à son père, sa robe retombant lourdement sur le sol. Son père la fixait, le regard vide, ou plein de tristesse. Un peu des deux, à imaginer à présent.

- Père ! Père ! Que ce passe-t-il, père ?
- Rose… Ne te fait pas trop de joie, d’accord ?

Ce furent les seules paroles qu’il prononça. Mais dès ce moment, Rose commença à se poser des questions, et à les poser autour d’elle. Les six mois suivant devinrent alors un véritable enfer… Dans la maisonnée, bien des paroles passaient de bouches à oreilles. L’enfant ne viendrait pas au monde. C’était une fille. Ce serait un fantôme de plus dans la famille des descendants du Tsar. La grossesse était douloureuse. La Comtesse n’y survivrait pas.
L’enfant en devenait folle. Tant de rumeurs arrivaient à son esprit, sans qu’elle puisse en comprendre clairement les raisons. Huit ans, comment aurait-elle put comprendre ? Puis un jour, jour fatidique, arriva sans prévenir personne. Il ne frappa pas à la porte, rien ne prévint de son entrée en scène.
Jusqu’au cri de sa mère qui se fit entendre dans tous les couloirs.
Sa nourrice l’amena à sa chambre, puis repartit en courant, l’air effarée. Et tout ceux qui passèrent devant sa porte entrouverte affichaient la même expression. Des larmes se glissèrent dans les yeux de l’enfant. Que se passait-il ? Sa mère allait-elle réellement mourir ?



Ce ne fut pas le cas. Mais l’enfant mourut, elle. Rose vit le petit corps froid, espionnant quelques heures après les réactions de tous. Une petite fille. Sa sœur. Son sang. Les larmes, cette fois, n’étaient pas venue. Mais à l’intérieur, c’était un torrent qui faisait fureur. Un torrent qui dévasta toute la joie de vivre de la jeune fille.
La transformant à jamais…
Depuis, et malgré ses talents toujours aussi flagrant, elle semble avoir perdu son rayonnement intérieur… Du moins pour elle-même.

Aime : Les roses
Le soleil
Les fleurs
La lecture
Le chant
La musique
La composition de poèmes
Sa famille
Rêver dans un coin de nature

N'aime pas : Les araignées
La foule
Devoir mentir
La mort
Les histoires de fantômes
Être traitée différemment que quelqu’un
Être retenue enfermée
Être seule la nuit

Signe particulier : Elle est claustrophobe et possède une mystérieuse cicatrice juste sur le poignet droit.

très très très belle fiche...(Tiael?) franchement je suis ébahie devant ton style d'écriture...un jour j'aurais le même

l'espoir fait vivre.

tu es validée!^^